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Marc Padeu

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Marc Padeu

Champ de force

A la question « who are my people » j’ai répondu, mon peuple est un champ magnétique, constitué de personnes qui gravitent autour de moi, (les membres de ma famille) avec qui je forme un « tout ». De mon point de vue, je suis l’atome, l’élément central et eux les électrons.
Mon œuvre s’intitule donc « champ de force ». Au premier regard, on peut y voir quelque chose des très agressif, de part ce fil qui déborde par endroit et portant, « champ de force » se veut être un endroit paisible. C’est un lieu atemporel, l’atome que je suis, évolue sous le couvert d’un bouclier. Les électrons autour de moi forment un champ magnétique de protection.

Marc Padeu

Diplômé de l’institut des beaux arts (IBA) de l’université de Douala à Nkongsamba, Marc Padeu née en 1990, vit et travaille à Nkongsamba au Cameroun.
D’un tempérament calme et un brin timide, Les toiles de ce jeune artiste sont impressionnantes tant par leur prouesse technique d’exécution que par leur subtil caractère conceptuel. Un savant mélange du conceptuel On kawara (Japon) et du portraitiste réaliste et post-moderne Barkley L. Hendricks (USA), deux grandes figures de la peinture contemporaine.
Marc Padeu est un artiste engagé. Il avoue être interpelé par l’impact de la violence terroriste sur la société actuelle ainsi que par la représentation d’un héritage contemporain des différents contacts entre le continent africain et les civilisations occidentales au fil de l’histoire. Deux sujets clés au moyen desquels il structure sa démarche plastique. Il affectionne particulièrement la pratique du détournement ou du clin d’œil.
Marc Padeu est lauréat du 1er prix d’art 2016 : « Bimbia : mémoire de l’esclavage et de la traite négrière au Cameroun » organisé conjointement par L’ambassade des Etats Unis d’Amérique à Yaoundé et le programme Route des chefferies. Ses travaux figurent dans la collection permanente de la world Bank à Washington, mais également dans d’importantes collections privées occidentales à la faveur d’une exposition collective initiée par la Jack bell gallery à Londres en 2014, mais également une participation en solo show à la foire européenne d’art contemporain de Strasbourg en 2017.

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